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Notes sur le tag : gustave roud
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Dernières notes
Gustave Roud, « La Croix »
Gustave Roud par Simone Oppliger, 1973 « Je regarde : pas une de ces collines autour de moi qui ne se peuple d’anciennes présences où je puisais chaque fois la même angoisse et le même apaisement. Ah ! j’ai toujours aimé ces rencontres avec un paysan solitaire : le faucheur au soleil couchant qui monte ouvrir une prairie à la faucheuse (ou à la...
Publié le 30/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « Cahier 1935, extrait III »
Gustave Roud, Robert, 1940 Bord de ruisseau, 2 septembre assis sur une pierre glacée, avec le babil de l’eau — qui chuchote et gargouille de la gorge, sur plusieurs registres superposés, des timbres de basse et de ténor des chuintements qui s’amusent d’eux-mêmes, récitatif multiple intarissable — et fraternel soleil à travers les feuilles ; la menace d’orage sous les...
Publié le 29/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « Cahier 1935, extrait I »
« 17 juin — 19h La Croix Un oiseau chante à la cime du cerisier, caché sous les feuilles — pour moi. Je crois maintenant ce que j’avais pressenti tant de fois : le message de mes morts — Ils se servent des animaux, des fleurs pour nous parler encore, nous faire signe. Déchirants appels parce que rien ne peut les rendre efficaces si quelque amour ne nous y rend...
Publié le 27/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « Comme on ajoute »
Gustave Roud, devant l'autoportrait au chapeau de Cézanne, autochrome, 1924 « Comme on ajoute à la lettre déjà signée la seule phrase tue qui la justifie, vite ! ces quelques mots ici, avant le retour au silence. La Vérité ne pourra jamais nous atteindre. Elle nous cerne de son jeu d’échos et de reflets insaisissables, elle nous effleure soudain...
Publié le 26/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « Nuit », extrait
Fernand Cherpillod, vers 1940 « […] Pauvre mémoire prise au piège de ses charmes, assoupie avec mon corps, c’est elle qui repose avec lui là-bas vers la table où frémit encore la mince flamme, sous le mur lavé d’ombre grise et rose – et mon esprit connaît enfin sa pure liberté. Mon esprit exulte au cœur même de l’attente ! Il bondit dans sa prison de pierre et de...
Publié le 25/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « Lettre II (extrait) »
autoportrait avec Fernand Cherpillod, vers 1940 « Aimé ! C’est toi, c’est toi, – c’était donc toi ! Quelle paix sur des souvenirs que je savais inguérissables, pour n’avoir pas osé. C’était donc toi, ce dragon sur la route de mars entre les arbres nus encore ? Les fleurs fleurissent avant qu’ait poussé l’herbe nouvelle. Les violettes sans odeur, les...
Publié le 24/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « Un hêtre de juillet »
Gustave Roud : autoportrait, 1930 « Je t’écris dans la lumière amortie d’une fin d’après-midi que j’avais imaginée, je ne sais pourquoi, plus ensoleillée. Que le printemps a donc de peine à s’affirmer ! Les pommiers fleuris semblent attendre on ne sait quel signal libérateur pour épanouir leurs millions de corolles hésitantes : ce n’est pas cette explosion qu’on...
Publié le 23/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « La clématite des haies »
©CChambard « Une liane, et pourtant ce n’est point sa tige cannelée, verte à l’ombre et pourpre au soleil, qui s’enroule dans les haies aux branches de coudre ou de fusain. Elle monte, elle retombe, et c’est tout. Mais touchez le long pétiole des deux feuilles opposées qui s’en échappent à chaque longueur de doigt ; touchez aussi les supports de leur cinq...
Publié le 22/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Gustave Roud, « Feuillets (extraits) »
Gustave Roud, autoportrait, 1917 « […] Ce matin M. a passé sur son cheval gris et jaune ; j’ai vu, le temps d’une vitre fondante, fuir la bête puissante vers le village sous la neige. Anciennes passions, dois-je vous sentir mortes en moi, cendre sur cendre ? Il y a des heures où quelque libération me semble possible : une poésie confuse tente encore de...
Publié le 21/08/2024 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...
Charentes
©paolapigani " Toute une vie immobile s'illumine au miroir profond de la mémoire. Tout éclate et se fige dans un inexorable présent " Gustave Roud Requiem et autres poèmes.
Publié le 15/04/2024 dans La renouée... par Paola Pigani | Lire la suite...
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